COMMUNIQUÉ
Les francophones de l’Ontario demandent à la première ministre Wynne de s’engager à créer une université provinciale de langue française
Toronto, mardi 10 février 2015
– Rassemblés en conférence de presse ce matin à Queen’s Park, des
représentant.e.s du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), de
L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (L'Assemblée) et de la
Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) ont demandé à la
première ministre Kathleen Wynne de s’engager à créer une nouvelle
université de langue française en Ontario.
Cette demande constitue l’une des principales recommandations découlant des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, une large consultation communautaire tenue dans plusieurs régions de la province depuis l’automne 2013 et dont le rapport final est rendu public aujourd’hui.
Comme première étape de mise en œuvre, les trois organismes demandent à la première ministre et à son gouvernement de nommer, au cours de la prochaine session parlementaire, un Conseil des gouverneurs transitoire chargé d’assurer le démarrage de cette université d’ici 2018. Selon les organismes, cette nouvelle institution universitaire devra avoir un mandat d’offrir une programmation académique en français sur l’ensemble du territoire ontarien et devra entreprendre ses activités dans le Sud de la province, là où l’écart entre la population francophone et l’accès aux programmes postsecondaires en français est le plus grand.
« Depuis des décennies, les Franco-Ontariennes et les Franco-Ontariens aspirent à avoir le contrôle complet de leur système d’éducation. Après l’obtention d’écoles primaires et secondaires, de conseils scolaires autonomes et de collèges communautaires de langue française, le temps est venu pour que nous obtenions une université que nous gouvernons complètement, une université qui respirera qui nous sommes », a partagé Denis Vaillancourt, président de L’Assemblée.
« En cette année 2015, pendant laquelle nous célébrons le 400e anniversaire de la présence française en Ontario, mais aussi où nous constatons que l’assimilation et l’accès aux programmes postsecondaire en français demeurent des défis importants pour notre communauté, nous demandons à notre gouvernement de saisir avec nous cette occasion de bâtir un établissement du XXIe siècle, constitué par et pour les francophones de l’Ontario », a ajouté Geneviève Latour, coprésidente du RÉFO.
Pour Marie-Ève Chartrand, présidente de la FESFO, « il est important que cette université soit un lieu de recherche, d’innovation et de rayonnement pour tous les Ontariens et Ontariennes d’expression française, qu’ils soient nouvellement arrivés ou installés ici depuis des générations. Le temps d’agir est maintenant si nous voulons nous assurer que les futures générations puissent continuer à s’épanouir et à grandir en français en Ontario. Une université franco-ontarienne, ce n’est pas qu’un rêve, c’est possible et c’est nécessaire ! »
Les organismes partenaires ont terminé la conférence de presse en exprimant leur souhait de rencontrer la première ministre Wynne, afin de franchir les prochaines étapes pour la mise en œuvre de ce projet rassembleur pour l’Ontario français.
Cette demande constitue l’une des principales recommandations découlant des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, une large consultation communautaire tenue dans plusieurs régions de la province depuis l’automne 2013 et dont le rapport final est rendu public aujourd’hui.
Comme première étape de mise en œuvre, les trois organismes demandent à la première ministre et à son gouvernement de nommer, au cours de la prochaine session parlementaire, un Conseil des gouverneurs transitoire chargé d’assurer le démarrage de cette université d’ici 2018. Selon les organismes, cette nouvelle institution universitaire devra avoir un mandat d’offrir une programmation académique en français sur l’ensemble du territoire ontarien et devra entreprendre ses activités dans le Sud de la province, là où l’écart entre la population francophone et l’accès aux programmes postsecondaires en français est le plus grand.
« Depuis des décennies, les Franco-Ontariennes et les Franco-Ontariens aspirent à avoir le contrôle complet de leur système d’éducation. Après l’obtention d’écoles primaires et secondaires, de conseils scolaires autonomes et de collèges communautaires de langue française, le temps est venu pour que nous obtenions une université que nous gouvernons complètement, une université qui respirera qui nous sommes », a partagé Denis Vaillancourt, président de L’Assemblée.
« En cette année 2015, pendant laquelle nous célébrons le 400e anniversaire de la présence française en Ontario, mais aussi où nous constatons que l’assimilation et l’accès aux programmes postsecondaire en français demeurent des défis importants pour notre communauté, nous demandons à notre gouvernement de saisir avec nous cette occasion de bâtir un établissement du XXIe siècle, constitué par et pour les francophones de l’Ontario », a ajouté Geneviève Latour, coprésidente du RÉFO.
Pour Marie-Ève Chartrand, présidente de la FESFO, « il est important que cette université soit un lieu de recherche, d’innovation et de rayonnement pour tous les Ontariens et Ontariennes d’expression française, qu’ils soient nouvellement arrivés ou installés ici depuis des générations. Le temps d’agir est maintenant si nous voulons nous assurer que les futures générations puissent continuer à s’épanouir et à grandir en français en Ontario. Une université franco-ontarienne, ce n’est pas qu’un rêve, c’est possible et c’est nécessaire ! »
Les organismes partenaires ont terminé la conférence de presse en exprimant leur souhait de rencontrer la première ministre Wynne, afin de franchir les prochaines étapes pour la mise en œuvre de ce projet rassembleur pour l’Ontario français.
Renseignements supplémentaires :
- Pour lire la demande complète qui a été formulée par les organismes partenaires, cliquez ici.
- Lisez ici le Rapport du Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français.
- Pour visionner la conférence de presse en entier, cliquez ici.
- 30 -
No comments:
Post a Comment