(Note that the University of Moncton has its short-list candidates for president give public addresses to the university community as part of the selection process. What a concept! Maybe "Canada's university" could take a lesson in democracy here? Would Allan Rock have survived his past, HERE?) .
capacadie.com (Moncton, NB)le mercredi 11 janvier, 2012
DIEPPE - Alors que l’Université de Moncton a annoncé, ce mardi, les deux finalistes dans la course pour briguer le poste de recteur de l’établissement, la Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) s’inquiète d’une possible nomination de
Marie-Josée Berger. Cette dernière a, en effet, été élue l’an passé doyenne la plus inefficace par la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO).
«À première vue, c’est inquiétant, mais il faut donner la chance à la candidate d’apporter sa version des faits», indique ainsi Ghislain LeBlanc, président de la FÉÉCUM.
Intimidation d’une élève lors d’une rencontre privée, menace envers une étudiante qui souhaitait changer de superviseur, non-respect du devoir de répondre aux plaintes des élèves contre certains professeurs... Les accusations portées à l’encontre de Marie-Josée Berger, doyenne de la Faculté d’éducation par le Centre de recours de l’Université d’Ottawa sont lourdes.
Pour toutes ces allégations, ce service proposé par la FÉUO afin d’offrir de l’aide aux étudiants qui désirent faire appel d’une décision administrative de l’université a donc décidé de nommer Mme Berger, Prix du bras de fer 2011.
Cette distinction a pour but de dénoncer l’administrateur de l’université qui a le plus attiré l’attention des agents de recours étudiant par son attitude impitoyable ou injuste et par son manque de respect.
«Je suis en poste depuis 2007 et j’ai donc eu la possibilité d’observer la manière dont la faculté a été gérée par Marie-Josée Berger. Lorsque nous avons créé le prix, il n’y a pas eu d’hésitation. Marie-José Berger a été élue l’Administrateur qui a eu le comportement le plus inacceptable», critique Mireille Gervais, directrice du centre.
De plus, la doyenne de la Faculté d’éducation aurait quelques soucis relationnels avec certains professeurs du département.
«Lorsque l’on a désigné Mme Berger pour ce prix, un membre d’une association de professeurs est venu nous féliciter», explique, ainsi, Mireille Gervais.
Cette dernière nous a également fait parvenir les résultats d’une étude interne établie par l’Université d’Ottawa en 2007. Cette enquête, conduite auprès du personnel de l’établissement, révélait que les professeurs de la Faculté d’éducation étaient parmi les plus mécontents (seconde position) par la gestion de leur département.
De même, plus de la moitié d’entre eux, parmi ceux qui avaient répondu à l’enquête, ne se sentaient pas traités avec respect.
Malgré tout, il convient de relativiser la portée de cette étude dans la mesure où moins de 12 professeurs sur les 75 que compte le corps professoral de la faculté avaient répondu au questionnaire.
De même, il faut prendre avec précaution les plaintes reçues par le bureau du Centre de recours puisqu’aucune n’a été suivie d’effet.
«Les étudiants ont eu peur des représailles», a néanmoins justifié Mireille Gervais.
L’Acadie Nouvelle aurait souhaité parler de toute cette affaire avec Mme Berger, mais cette dernière, en déplacement professionnel, n’a pu nous répondre. Elle aura tout le loisir de s’expliquer lors des consultations publiques auprès de la communauté universitaire de Moncton, qui auront lieu dans les prochaines semaines.
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