U of O Watch mission, in the words of Foucault...

"One knows … that the university and in a general way, all teaching systems, which appear simply to disseminate knowledge, are made to maintain a certain social class in power; and to exclude the instruments of power of another social class. … It seems to me that the real political task in a society such as ours is to criticise the workings of institutions, which appear to be both neutral and independent; to criticise and attack them in such a manner that the political violence which has always exercised itself obscurely through them will be unmasked, so that one can fight against them." -- Foucault, debating Chomsky, 1971.

U of O Watch mission, in the words of Socrates...

"An education obtained with money is worse than no education at all." -- Socrates

video of president allan rock at work

Sunday, July 12, 2009

Misfeasance in the department of French literature, or gross incompetence? – Take your pick

This open letter by scholarship graduate student Marie Galophe says it all. It has been sent to all professors at the University of Ottawa and is posted, with supporting document, on the blog of the Student Appeal Centre (SAC) of the Student Federation University of Ottawa (SFUO).
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Dimanche 12 juillet 2009
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Lettre ouverte concernant l’état de la liberté académique au Département de français de l’Université d’Ottawa
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Du pseudo droit de réponse, de la pseudo interdisciplinarité, de la pseudo liberté académique, de la pseudo réputation de l’Université d’Ottawa
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Dans le cadre de ma première année de doctorat en création littéraire au Département de français de l’Université d’Ottawa, j’ai soumis le 8 avril 2008 un projet de thèse intitulé : « Dialogue(s) avec Paolo Freire : rhétorique et réécriture. » Ce projet en création avait pour ambition de rédiger « un dialogue mettant en scène de façon figurée le dialogisme à l’œuvre dans l’essai de Freire < Pédagogie des Opprimés > ». Il s’agissait donc de faire œuvre de fiction à partir des thèses et des procédés en présence dans l’essai de Paolo Freire, abordés d’un point de vue rhétorique. Ce dialogue fictionnel avait pour but de réactualiser la pensée de Freire en transformant l’essai dans un autre type de discours, assimilé à un genre littéraire.
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Rappelons que la soumission d’un projet de thèse au Département de français de l’Université d’Ottawa suppose le choix d’un directeur de thèse, la recherche d’un sujet pertinent et original, et la rédaction d’une proposition de 10 à 12 pages présentant :
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« I. Énoncé détaillé du projet
1. Présentation du projet d’écriture (choix et enjeux esthétiques, choix génériques, autres éléments pertinents).

II. Projet de réflexion théorique et critique
1. Énoncé de la problématique et lien avec le projet de création;
2. État de la question (actualité ou tradition de la critique sur le sujet ou le corpus);

3. Objectifs de la réflexion;

4. Bibliographie. »
( Cf. Formulaire de dépôt de sujet de thèse en création littéraire)
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C’est donc un travail considérable, qui s’effectue durant la première année d’inscription en doctorat, alors même que l’étudiant doit obtenir 12 crédits, ce qui représente 4 séminaires à suivre et à valider.
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Ainsi, j’ai élaboré ce projet de thèse en création littéraire avec l’aide et le soutien de ma directrice de thèse, Mme Danielle Forget, elle-même écrivain, spécialiste en rhétorique et travaillant actuellement sur « L’interculturel et ses manifestations discursives dans les échanges entre le Canada et l’Amérique latine (Argentine, Brésil, Chili, Mexique) », avec Patrick Imbert, membre du Comité des études supérieures du Département de français. De l’avis de Mme Forget, ce projet était tout à fait pertinent et novateur, notamment dans le choix d’écriture d’un dialogue fictionnel.
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Dans le cadre de ce processus de dépôt de sujet de thèse, j’ai été amenée à rencontrer les membres du jury de mon examen de synthèse, programmé à l’automne 2009. Ce jury a été choisi en fonction de mon sujet de thèse. Pour ce faire, j’ai envoyé le 2 mars 2009 un résumé de mon projet de thèse à M. Yergeau, président du Comité des études supérieures du Département de français. Ma directrice de thèse, Mme Forget, s’est livrée au même exercice de son côté. De plus, suite à mes inquiétudes concernant la nationalité de Freire, j’avais questionné M.Yergeau sur la recevabilité de mon choix par le Comité. Il a répondu dans un courriel du 31 mars 2009 : « Renseignements pris, vous pouvez choisir cet auteur brésilien. »
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Mon projet a donc été soumis le mercredi 8 avril 2009 au Comité des études supérieures du Département de français, composé de Mme France Martineau, de M. Patrick Imbert, de M. Kasereka Kavwahirehi, de M. Robert Yergeau (président du Comité) et de Mme Dominique Lafon (directrice du Département). Pourtant, dans une lettre datée du 28 avril 2008, M. Yergeau m’annonçait le refus de mon projet dans les termes suivants :
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« Madame,
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Le Comité des études supérieures du Département de français a étudié votre projet de thèse de doctorat.
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Je dois vous informer qu’il a été refusé, parce qu’il contient deux aspects qui le rendent inadmissible dans le cadre de notre programme en création littéraire :
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1. Le texte de base de ce projet appartient au domaine de la pédagogie. Le Comité considère qu’il n’a pas sa place dans un département d’études littéraires.
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2. Cette thèse se veut avant tout un exercice de vulgarisation de la pensée de Paulo Freire. Cette perspective ne relève pas non plus de la création littéraire.
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Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations les meilleures.
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Le président du Comité des études supérieures,
Robert Yergeau »
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Ce refus de projet de thèse est le premier dans l’histoire du Département de français de l’Université d’Ottawa et m’a surprise tout autant que ma directrice par la brutalité de son propos. Alors que les membres du jury demandent le plus souvent des modifications, des réajustements ou des explications supplémentaires, le Comité a choisi dans le ci-présent cas le refus complet, somme toute peu constructif pour moi, voire irrespectueux compte tenu de la somme de travail fourni, d’une part, et de la validation de mon projet par ma directrice de thèse, d’autre part.
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J’observe donc un manquement à la liberté académique dans le caractère unilatéral de la décision, couplé à son autoritarisme. Les arguments invoqués témoignent, d’une part, d’une condamnation de l’interdisciplinarité et, d’autre part, d’un mépris pour la société civile, visible dans l’emploi du terme de « vulgarisation », extrêmement surprenant compte tenu de la vocation même de l’Université. D’où la publicité mensongère à laquelle se livre l’Université d’Ottawa en se présentant comme un lieu d’enseignement interdisciplinaire, favorisant la recherche et l’innovation.
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Le Comité des études supérieures du Département de français a autorisé, par ailleurs, une étudiante de maîtrise à travailler sur Elvis Gratton et les scénarios télévisuels dont il est le héros. De même, un colloque a été organisé par un professeur du Département de français sur le personnage de bande dessinée Tintin, abordé dans une perspective sociocritique, dans le cadre de l’ACFAS 2009. Ainsi, il est difficile de comprendre, dès lors, en quoi Paulo Freire ne peut faire l’objet d’une étude littéraire dans le cadre du Département de français de l’Université d’Ottawa.
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Cependant, à la suite de ce refus, j’ai rencontré le président du Comité, M. Yergeau, en compagnie de ma directrice de thèse, Mme Danielle Forget et d’un agent de recours étudiant, travaillant pour le Centre de recours étudiant (CRÉ). M. Yergeau a admis que la raison de ce refus était « soit très superficielle, soit très fondamentale ». Il a cependant affirmé que je pouvais rédiger une lettre de réponse aux membres du Comité, défendant mon point de vue. Lorsque l’agent de recours a demandé si la décision était réversible à la suite à cette réponse, M. Yergeau a répondu : « Je n’ai pas dit ça. »
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Dans la mesure où cette décision n’était pas réversible, d’une part, et que, d’autre part, je devais soumettre un nouveau sujet de thèse avant la fin du troisième semestre d’inscription, soit l’été 2009, j’ai choisi de m’atteler le plus rapidement possible à un nouveau projet de recherche. Ce nouveau projet m’a demandé deux mois et demi de travail supplémentaire, toujours sous la direction de Mme Forget.
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Alors que M. Yergeau m’avait affirmé lors de notre rencontre avec ma directrice de thèse et l’agent de recours que je devais soumettre mon nouveau projet avant le 31 août 2009, ce dernier m’a adressé le 25 juin 2009 un courriel me demandant « de déposer une nouvelle version de [mon] projet au plus tard le lundi 20 juillet, date qui correspond au retour de vacances de Madame Gaumond. » Pourquoi cette date ? Aucun règlement écrit n’est disponible au Département de français concernant la reprise d’un projet de thèse refusé et les échéances correspondantes.
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Je me suis donc présentée au Département de français le jeudi 18 juin, à 10 h, pour remettre mon projet à la secrétaire. Cette dernière m’a mentionné que plusieurs membres du Comité étaient déjà partis en vacances. Seuls M. Yergeau et Mme Lafon, directrice du Département, étaient encore disponibles. Le lendemain, soit le vendredi 18 juin à 11 h, j’ai reçu un courriel émanant de la secrétaire, avec en fichier joint, la lettre d’acceptation de mon nouveau projet, signée par M. Yergeau.
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Il est difficile, dans ces conditions, de ne pas remettre en doute la validité de l’évaluation du Comité des études supérieures du Département de français de l’Université d’Ottawa, autoritaire lors de sa première évaluation et prompt à régler les choses au plus vite lors de sa seconde évaluation. Rappelons, en effet, qu’un second refus de mon projet de thèse aurait entraîné mon éviction du programme et la perte de ma bourse internationale.
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J’ai donc choisi de dénoncer l’injustice qui m’a été faite, émaillée d’incohérences, inadmissibles dans une institution qui se présente comme l’Université canadienne. En tant qu’étudiante internationale, je suis choquée par les procédés du Département de français. En tant qu’étudiante de Paris IV-Sorbonne en France, j’ai fait part à mon réseau universitaire d’attache de ce refus et n’encourage pas mes compatriotes à venir étudier au Département de français de l’Université d’Ottawa.
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J’espère qu’en exposant ces procédés arbitraires, le Département de français favorisera une meilleure transparence, en accord avec le projet éducatif prôné par l’Université d’Ottawa, afin de rétablir un climat de liberté académique et de saine création littéraire, dégagée de toute tentative de censure.
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Cependant, je reste préoccupée quant au mobile réel de ce refus. En effet, j’avais mentionné aux membres de mon jury d’examen de synthèse que M. Denis Rancourt, professeur de physique de l’Université d’Ottawa congédié au mois de mars 09, m’avait fait découvrir Paolo Freire, pédagogue dont il s’inspire lui-même. De plus, j’ai pris position publiquement contre son renvoi dans une lettre ouverte, mise en ligne par la suite. Enfin, j’ai déjà été l’objet d’un certain nombre de pressions et d’agressions verbales suite à mon enseignement d’un cours de premier cycle dans lequel j’avais remis en cause les grilles de notation et également informé mes étudiants du cas du professeur Rancourt.
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À la lumière de ces faits, j’ai donc été amenée à conclure que le refus du Comité était soit le résultat d’une incompétence professionnelle soit le soubresaut d’une affaire politique. Dans tous les cas, je dénonce ce refus et reste ouverte à des explications, des excuses, voire des réparations.
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Marie Galophe
Candidate au doctorat,
Département de français de l’Université d’Ottawa,
Ontario, Canada.
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Cc. Public
M. Allan Rock, Recteur de l’Université d’Ottawa
M. François Houle, Vice-Recteur aux études
M. Gary Slater, Doyen de la Faculté des études supérieures
M. Antoni Lewkowicz, Doyen de la Faculté des arts
Mme Dominique Lafon, Directrice du Département de français
M. Robert Yergeau, Président du Comité des études supérieures du Département de français
M. Alexandre Gauthier, représentant étudiant au Comité des études supérieures du Département de français
Tous les étudiants diplômés du Département de français
Tous les professeurs du Département de français
Mme Lucie Keech, Directrice par intérim du service du marketing
Mme Andrée Dumulon, Directrice du Bureau des communications
GSAED
CRÉ
Bureau des étudiants internationaux
Peter Biesterfel, documentariste
Professeur Claude Lamontagne, CDE
The Freire Project, Montréal
En ligne sur le blog du Centre de Recours Étudiant (SFUO)
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[Photo credits: University of Ottawa; Dominique Lafon, Directrice du departement; Robert Yergeau, Président du Comité des études supérieures]

Saturday, July 11, 2009

Nathalie Des Rosiers explains Policy 92


On July 7, 2009, former VP-Governance Nathalie Des Rosiers sent a message to the “University community”. The message is appended below.
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The message states that Policy 92 was approved by the Board of Governors (BOG) in December 2007. In fact, the posted minutes of the BOG meetings show that Policy 92 was approved at the October 2007 meeting of the BOG [LINK].
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The message goes on to recast Policy 92 as being only concerned with “fraud” and only in the context of “best practices in the area of good governance.” (See message below.)
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The latter clarification is contrary to the language of the approved Policy which states: “Thoroughly investigate all allegations of wrongdoing … ‘Wrongdoing’ means any act, irregularity, misconduct or activity, real or perceived, that is dishonest, inappropriate or illegal … Wrongdoing of any kind is strictly forbidden … University staff members who engage in any wrongdoing of any kind are subject to disciplinary action …
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Ms. Des Rosiers’ message also states that “Before Policy 92 was approved, various stakeholders at the University had been consulted on the policy.” (sic) The consulted “stakeholders” are not named. Students and professors were not consulted directly or via their faculties and departments. Maybe some deans were consulted? Maybe members of the BOG were “consulted” before they were asked to pass the new policy in October 2007? There is no indication in the BOG minutes of any debate or objections, or of anything other than unanimous approval of the Administrative Committee’s recommendation.
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For example, there is no evidence in the minutes of any BOG member’s enquiry about what the consultations had been for such a far reaching policy. Unfortunately, the October 2007 BOG meeting was held before the new BOG video policy came into effect, so there is no actual record of the proceedings.
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Furthermore, the most recent Des Rosiers message (below) stunningly states that the June 9, 2009, message to all University staff was meant to announce the “implementation” of Policy 92, not simply the introduction of a commercial snitch line software to be used in conjunction with Policy 92.
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The message goes on to explain that Policy 92 was never implemented and that its implementation will be further delayed by an additional six months.
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How can delaying the implementation of this judged vital and BOG-approved policy (the text of which does not mention a software snitch line) by more than two years be consistent with the university’s “highest standards of honesty, integrity and transparency in all of its activities?”
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On the one hand, the policy is motivated by such vehement language of responsibility and ethics and on the other hand its implementation is delayed by university executives by more than two years after it becomes officially the law by decree at the BOG.
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On the one hand, the policy is recast to address allegations of fraud in governance against the university’s highest executive officers, yet on the other hand the same executive officers can delay its implementation at their whim; having written the policy such as to explicitly include an unqualified clause allowing the Administrative Committee (made up of the President and the VPs) to except the policy’s application whenever it chooses: “23. No exception may be made to this Policy without the approval of the Administrative Committee.
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There you have it.
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They’re just making it up as we go.
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Policy’s passed by the highest governing body of the university and posted on the university’s public web site are retroactively not implemented until sufficient consultation is deemed to have occurred.
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As per Des Rosiers’ memo (below), consultations will be held with “various groups” during the next two summer months… That should do it.
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Let’s call it bulldozer governance, with a consultation trailer (or parade float?) hitched to the back.
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THE JULY 7th MASSAGE:
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Sent: Tue 7/7/2009 2:18 PM

Subject: Message from Nathalie Des Rosiers Message to the University community
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In December 2007, the Board of Governors approved Policy 92, the University’s policy on fraud. The goal of this policy is to ensure the University remains at the forefront of best practices in the area of good governance. Before Policy 92 was approved, various stakeholders at the University had been consulted on the policy.
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This policy is designed to protect individuals who may have witnessed a fraudulent act. Under the policy, these individuals can report their suspicions to the external firm responsible for carrying out investigations. A similar process is already in place at McMaster University.

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The announcement made a few weeks ago indicating this policy was being implemented has generated a great deal of discussion, and people who were not heard two years ago have expressed their desire to be heard now. As a result, and because of the length of time between the consultations and the implementation of the policy, it seems fitting to allow everyone a chance to be heard on this issue.

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Therefore, we will delay the implementation of the policy by six months to allow for further consultation. Please send your comments on Policy 92 to vp.governance@uOttawa.ca. We will also hold consultations with various groups on campus over the next few months.
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Nathalie Des Rosiers

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[Photo credit: University of Ottawa; Chairman of the BOG Marc Jolicoeur]

CanWest MEDIA REPORTS: LINK-ONE, LINK-TWO.